Vous êtes de plus en plus nombreux à délaisser les banques pour investir dans la brique et on vous comprend ! Plus stable, plus rentable… le marché immobilier présente bien des avantages et vous garantira surtout des revenus réguliers. Pour connaître la rentabilité de votre investissement, vous devez avant tout rester réaliste sur le revenu locatif et ne pas oublier de soustraire tous les frais liés à votre acquisition.
On distingue d’ailleurs rentabilité brute et rentabilité nette. La première, souvent utilisée comme argument de vente, ne tient compte que des loyers, sans déduire les autres frais. La seconde, la rentabilité nette, prend en considération le coût total, elle est donc plus proche de la réalité.
Rentabilité brute : (10 X prix du loyer / prix d’achat) X 100
Rentabilité nette : (10 X prix du loyer / prix d’achat + frais d’acquisition) X 100
Vous remarquerez qu’on ne tient pas compte de l’ensemble des loyers mensuels perçus, mais seulement de 10. Pourquoi ? En déduisant deux mois, on prend en compte les frais indissociables à la possession d’un bien (exemples : travaux d’entretien, coûts d’aménagement, vide locatif, c’est à dire le temps potentiel d’inoccupation du bien, frais de gestion par un tiers…)
La cessation du droit de propriété est un acte qui doit OBLIGATOIREMENT s’effectuer devant notaire. Cet acte s’accompagne de frais (droits d’enregistrement ou abattement, honoraires du notaire, frais administratifs, tva, …) qui devront être payés à la signature de l’acte ou dans un délai de 90 jours.
Il s’agit d’une taxe prélevée sur tout achat immobilier (12, 5% du prix en Wallonie).
À noter que dans certains cas, les primo acquéreurs peuvent bénéficier d’une exonération des droits d’enregistrement.
De même, la taxe peut être réduite pour les habitations modestes (RC inférieur à 745€).
Pour en savoir plus sur toutes ces conditions d’exonération, nous vous invitons à consulter le site officiel des notaires.
Vous devez également prendre en compte les frais liés au crédit hypothécaire (les droits d’enregistrement, droit d’hypothèques, honoraires du notaire, frais d’acte), l’assurance solde, fortement conseillée, mais pas obligatoire et les frais d’expertise immobilière.
Concrètement quand vous achetez un bien, vous devez multiplier le montant d’achat par 1,15 pour savoir ce que vous payerez réellement.
Les travaux, surtout dans un bien d’investissement à rénover, représentent généralement une bonne partie des coûts. Il est primordial de les estimer avec précision. Entourez-vous d’experts, demandez plusieurs devis…
Beaucoup les oublient et pourtant ils tombent chaque année, les frais récurrents doivent être pris en compte dans votre total. Il s’agit du précompte immobilier, du RC, de l’assurance maison et des frais d’entretien. Si vous achetez un appartement, renseignez-vous d’ailleurs sur les frais de copropriétés et les frais de syndic qui peuvent parfois vite être élevés.
A tous ces frais vous devez encore ajouter l’IPP (impôt des personnes physiques) pour calculer le rendement net.
Vous l’aurez compris, avant de penser naïvement que votre bien va vous rapporter tel ou tel rendement, il est important de lister tous vos frais et de calculer le rendement net.
Chez Vanesse, nous sommes là pour vous guider dans votre investissement. N’hésitez pas à vous tourner vers nous pour vous aider dans votre recherche !