Le concept de viager a été inventé par Charles II, au IXème siècle. Le mot fait référence au terme « viage » en ancien français, qui signifie « temps de vie ».
Mais finalement, savez-vous en quoi cela consiste vraiment? Immobilière Vanesse vous éclaire sur ce concept et son fonctionnement.
Le viager est un contrat entre un débirentier (l’acheteur) et un crédirentier (le vendeur). Ce dernier vend au débirentier la pleine propriété ou la nue-propriété de son bien.
Pour cela, le débirentier doit verser deux sommes d’argent différentes au crédirentier:
Ces montants sont calculés par un spécialiste, afin qu’aucune partie ne soit lésée à la mort du crédirentier. De plus, l’acte de vente doit être signé devant un notaire.
Lorsque l’on signe un contrat de viager, on est conscient du risque que l’une des deux parties soit avantagée par rapport à l’autre. Par exemple, si le crédirentier ne décède pas avant la fin du contrat de rente, il ne recevra plus cette somme d’argent. Cependant, il faut que cet avantage découle d’un événement incertain et non calculé d’avance.
Il n’est pas possible de verser une rente viagère à une personne morte au jour du contrat. De même, si le crédirentier est malade et décède dans les 20 jours qui suivent la signature du contrat, celui-ci n’a aucune valeur.
Si le débirentier ne paie pas ses rentes, le crédirentier peut saisir ses biens pour se payer. Aussi, en Belgique, il lui est possible de saisir la justice afin d’annuler la vente après trois rentes consécutives non perçues. Dans ce cas, le débirentier risque de perdre la totalité des rentes et le bouquet déjà versés.
Si le débirentier décède avant le crédirentier, c’est aux héritiers du premier de payer les rentes restantes.
Dans ce cas, le bien est vendu en pleine propriété. Cela signifie que l’acheteur peut vivre dans le bien ou, s’il est loué, percevoir les loyers correspondants.
Le crédirentier percevra alors une rente viagère et un bouquet souvent plus élevés que dans le cas d’un viager occupé. De plus, il n’aura pas à se soucier des réparations et de la gestion du bien.
Pour le débirentier, cela peut être avantageux aussi. En effet, le montant de la rente viagère est souvent inférieur à celui d’un emprunt bancaire. Grâce à ce système, l’acheteur peut éviter de passer par une banque pour devenir propriétaire.
C’est la formule la plus courante. Il s’agit d’une vente en nue-propriété, c’est-à-dire que le crédirentier conserve l’usufruit de son bien. Il peut alors continuer à vivre dedans ou bien, percevoir les loyers correspondants jusqu’au jour de sa mort. Le vendeur perçoit en plus la rente viagère de l’acheteur.
Cela peut également être intéressant pour le débirentier qui n’a pas à se préoccuper des charges quotidiennes ni de l’entretien, tout en étant propriétaire d’un nouveau bien. Il bénéficie en plus d’une décote sur le prix du bien et a la possibilité de le revendre.
Dans ce cas, c’est tout de même à l’acheteur de payer les frais notariés et les gros travaux.
En résumé, acheter en viager est donc une option à considérer pour un projet immobilier. Cela peut être intéressant tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Cependant, il est primordial de se faire entourer par des professionnels afin de ne léser aucune des deux parties du contrat.
Si vous avez un projet immobilier et souhaitez être conseillé et accompagné dans vos démarches, Immobilière Vanesse est là pour vous. N’hésitez pas à remplir notre formulaire de contact afin que nous puissions fixer un rendez-vous pour définir vos besoins.