On avance dans notre dossier acquisition. Le premier article traitait la question des capacités financières.
Il s’agira dans ce second papier d’envisager le crédit hypothécaire au sens large. En effet, l’acquisition d’un bien immobilier passe souvent par un prêt hypothécaire. C’est d’ailleurs souvent le plus gros obstacle dans l’achat d’une maison. Comprendre ce qu’il représente et quelles démarches remplir pour l’obtenir sans trop de souci représente donc un atout intéressant dans votre projet d’acquisition.
Vous trépignez d’impatience à l’idée d’en apprendre plus sur le prêt hypothécaire ? Les lignes qui suivent sont pour vous !
Pour vous expliquer ce que c’est et comment ça marche, voici une petite mise en situation.
Vous désirez acheter un bien à un prix assez élevé, disons 200.000€. Mais comme vous n’êtes pas Bill Gates ni Kim Kardashian, vous n’avez pas cette somme en poche. Disons que vous avez 30.000€.
Pour payer le bien que vous désirez absolument, vous allez donc demander à la banque de vous avancer 170.000€. En échange de quoi, vous vous engagez à rembourser ce montant à la banque sur une durée de 10 à 30 ans le plus souvent.
D’autre part, vous devrez aussi payer les intérêts. C’est-à-dire que quand une banque vous prête une somme d’argent, elle vous demande de rembourser plus que ce qu’elle vous a prêté, en fonction du taux d’intérêt accordé lors du crédit. C’est pourquoi on répète souvent que « emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent ».
Pour pouvoir disposer d’un prêt hypothécaire, vous devez obligatoirement avoir 18 ans ou plus.
La décision de vous octroyer ou non un crédit dépendra ensuite du résultat des analyses de votre situation globale.
Ainsi, sont pris en compte:
D’une part, cette analyse de votre dossier préalable à un octroi de prêt hypothécaire est prévue par la loi. N’y voyez donc pas là de la curiosité mal placée de la part de votre banque.
D’autre part, ces informations permettront à votre banquier de prendre sa décision en connaissance de causes, et donc de limiter les risques qu’il prendrait en vous accordant le crédit.
Au final, donner ces informations en toute transparence vous protège également, puisque ça vous empêche de contracter un prêt que vous ne sauriez rembourser. Le but est donc également de vous éviter de vous mettre dans une situation délicate et inconfortable.
C’est l’une des questions qui se pose lorsque vous contractez un prêt. Le taux auquel vous est accordé le prêt peut être soir fixe, soit varier au long de la période de remboursement de votre crédit.
Dans notre exemple plus haut, nous avions parlé d’un taux fixe de 2%. Cela dit, vous pouvez demander un prêt à taux variable. Dans ce cas, vous démarrez avec un taux pré-établi avec votre organisme bancaire. Ensuite, ce taux sera révisé à échéance régulière. Ainsi, tous les ans, tous les 5 ans (suivant ce que vous avez convenu avec votre courtier), le taux peut soit augmenter, soit diminuer.
Lorsque les taux sont bas au moment de contracter votre prêt, il est généralement conseillé d’opter pour un taux fixe. Vous aurez ainsi l’assurance de conserver un taux bas pour toute la durée de remboursement de votre crédit.
Vous vous arrangez avec votre courtier pour définir sur base de quelle durée vous allez rembourser le prêt. Généralement, vous devez effectuer plusieurs simulations pour avoir une idée de vos mensualités dans tel ou tel cas et choisir ce qui vous semble le mieux dans votre situation. Gardez à l’esprit que plus la durée est courte, plus vos mensualités seront élevées. En revanche, un délai plus court pour rembourser votre prêt vous donnera aussi un taux d’intérêt moins élevé, et donc plus avantageux.
Chaque situation est donc différente. Pour déterminer sur base de quelle durée vous voulez rembourser votre crédit, votre courtier est votre meilleur conseiller.
Il existe effectivement plusieurs différents types de prêts hypothécaires. Cela dit, de manière globale, les prêts hypothécaires classiques comme présentés ci-dessus sont les plus courants.
Cependant, dans certains cas particuliers, vous pourrez avoir recours à un prêt hypothécaire différent.
C’est par exemple le cas si vous désirez vendre votre bien pour en acheter un autre. En effet, dans ces conditions, vous voudrez sans doute un gros apport d’argent rapidement, mais que vous rembourserez également rapidement (dès que vous aurez vendu votre bien). Dans ce cas, on parle de « crédit pont ». Ce type de crédit est utile pour couvrir la période entre l’achat d’un bien et la vente d’un autre bien. La banque vous avance alors l’argent que vous attendez de la vente de votre logement. Généralement, la durée de remboursement est très courte, de plusieurs mois à un an.
Vous pourrez en apprendre plus sur ce type de crédit sur le site notaire.be qui explique le concept, exemple à l’appui.
Voilà qui clôture notre deuxième article de ce dossier acquisition. Vous voyez, au final, ce n’est pas si compliqué les crédits hypothécaires. Ceci dit, en cas de doute, n’hésitez jamais à nous contacter, notre secrétariat ainsi que notre juriste en interne sont là pour vous aider.
Si vous désirez consulter nos précédents articles, il vous suffit d’aller les consulter sur notre blog.