Acquérir un bien immobilier est un rêve partagé par de nombreux jeunes, mais ces dernières années, la réalisation de ce rêve semble de plus en plus compliquée. Entre l’inflation, les taux d’intérêt élevés, et les conditions d’octroi de crédits strictes, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin des aspirants propriétaires. Mais cela ne signifie pas pour autant que c’est impossible !
Pour de nombreux jeunes, l’idée d’acquérir un bien immobilier semble lointaine et souvent hors de portée. Les raisons sont multiples. L’inflation croissante, la difficulté à trouver un emploi stable, et l’augmentation constante des coûts de la vie rendent l’idée d’acheter une maison ou un appartement presque insurmontable. Il est donc difficile pour la jeune génération de s’imaginer acheter dans un futur proche. Beaucoup de jeunes soulignent les défis posés par l’inflation et les incertitudes économiques.
Sur le marché immobilier, le constat est le même. Les jeunes candidats se font de plus en plus rares, avec une moyenne d’âge des acquéreurs se situant généralement entre 35 et 45 ans. Cette diminution de la participation des jeunes sur le marché immobilier est également reflétée dans les statistiques : au premier trimestre de l’année 2023, les moins de 30 ans ne représentaient que 26,8 % des acquéreurs en Wallonie, en baisse par rapport à 2022 où ils constituaient 28,1 %. Pour autant, cette baisse n’est pas drastique, en particulier si l’on se fie aux difficultés économiques qu’a rencontrées le peuple belge depuis plusieurs années.
L’un des obstacles majeurs auxquels les jeunes aspirants propriétaires sont confrontés est l’accès au crédit immobilier. Les conditions d’octroi de crédits sont devenues de plus en plus strictes, ce qui peut souvent entraîner des déceptions en cours de processus d’achat. Il est fréquent que les jeunes engagent toutes les procédures nécessaires pour acheter une propriété, y compris la signature d’un compromis de vente qui dépend de l’obtention d’un crédit immobilier. Cependant, à un stade avancé du processus, les banques refusent d’accorder le crédit, ce qui place malheureusement de nombreux jeunes acquéreurs au point de départ de leur démarche d’achat.
Pour surmonter ces difficultés, certains jeunes sont aidés financièrement par leur famille, tandis que d’autres choisissent de rester chez leurs parents pour économiser de l’argent en évitant de payer un loyer élevé. Du côté des banques, un apport immobilier de 10 à 20 % de la somme empruntée est souvent exigé, en plus des taux d’intérêt élevés. Il est donc clair que devenir propriétaire à la sortie des études est un défi complexe.
Le pouvoir d’achat des candidats acheteurs s’est également réduit, principalement en raison de la hausse des taux d’intérêt. L’accessibilité à la propriété s’est considérablement réduite récemment en raison de l’augmentation des taux d’intérêt. Cette hausse des taux est le résultat des actions de la Banque centrale européenne. Elle a pour effet de réduire significativement le pouvoir d’achat des candidats acheteurs, estimé à une diminution d’environ 19 %.
Cependant, il y a de l’espoir pour les jeunes aspirants propriétaires. Selon les prévisions de la Banque centrale européenne, les taux d’intérêt devraient se stabiliser prochainement. Bien que l’achat d’un bien immobilier ne devienne pas soudainement plus facile, l’accessibilité au logement pour les jeunes ne devrait pas se détériorer davantage dans les mois à venir.
De plus, une bonne nouvelle est à prévoir pour l’abattement en Wallonie. En effet, la Wallonie s’aligne sur la Flandre et Bruxelles en revisitant sa fiscalité immobilière, apportant une lueur d’espoir pour les primo-acquérants. Un décret en attente de publication au Moniteur belge prévoit d’augmenter l’abattement fiscal sur les droits d’enregistrement à 40 000 €, par rapport aux 20 000 € précédents, ce qui constitue une économie de 5 000 € pour les biens d’une valeur inférieure à 350 000 €. Les biens compris entre 350 000 € et 500 000 € bénéficieraient d’un abattement dégressif, tandis que ceux valant plus de 500 000 € conserveraient l’abattement actuel de 20 000 €. Cette mesure offre aux jeunes aspirants propriétaires une opportunité bienvenue pour faciliter leur entrée sur le marché immobilier.
Devenir propriétaire avant l’âge de 30 ans est un défi de plus en plus difficile mais, malgré ces difficultés, des solutions existent, notamment en surveillant l’évolution des taux d’intérêt. Les primo-acquérants de moins de 30 ans peuvent encore concrétiser leur rêve de devenir propriétaires, mais cela nécessitera de la persévérance et de la planification financière. Néanmoins, nous pouvons espérer que l’évolution économique du pays soit favorable à cette acquisition dans le futur.
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